Françoise Dolto et la révision du code pénal à propos de la sexualité des grands mineurs
En 1977 Françoise Dolto a signé une lettre ouverte à la commission de révision du code pénal à propos de la sexualité des grands mineurs.
Elle se trouvait en compagnie de signataires prestigieux (voir la "Lettre ouverte à la Commission de révision du code pénal pour la révision de certains textes régissant les rapports entre adultes et mineurs").
En 2001 un éditorialiste s'est autorisé, sans vérification, dans une émission matinale très écoutée, à dénoncer Françoise Dolto comme signataire d'une pétition en faveur de la libération de pédophiles incarcérés. La confusion venait du fait que certains noms figuraient sur la lettre ouverte et sur la pétition. Ce n'était pas le cas de Françoise Dolto. Il s'agissait d'une diffamation grave et Catherine Dolto a pu disculper sa mère dans un article publié dans le Monde (voir l'article "Pédophilie : des amalgames irresponsables, par Catherine Dolto, Le Monde, 10 mars 2001"), et obtenir un droit de réponse sur France Inter dans la même émission du matin, à la même heure de grande écoute.
Certains ont lu et entendu ces démentis, étayés par une lettre très claire que Françoise Dolto avait écrite au journal Minute en 1977 (voir la "Lettre de Françoise Dolto au journal Minute du 8 juillet 1977") d'autres non, de telles accusations demeurant encore sur certains blogs.