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Je le trouve très bien en
capitaine sur la photographie ", écrit Françoise
à son père en novembre 1914. Elle a six ans. Ce lien
épistolaire entre père et fille se maintient au fil
des années difficiles - décès de Jacqueline,
la sur aînée, dépression de la mère,
rupture des premières fiançailles
En juin 1938,
après une crise particulièrement violente, Françoise
éprouve le besoin d'une mise au point : " Cette lettre
[
] brisera peut-être tout entre nous et alors mieux
vaut maintenant car nous ne pourrions que nous faire plus de mal
en continuant à nous voir avec des malentendus entre nous
; mais elle risque aussi de me réhabiliter à tes yeux
et de sauver notre affection. Si je suis "ton" enfant.
Au lieu d'être " très triste" de m'aimer
"malgré tout " tu comprendras peut-être que
je suis une femme qui te fait honneur
"
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